Editorial d'Octobre 2010

  

par A. Bourrez 

A travers ce journal nous souhaitons vous apporter un peu d’information et nous espérons vous donner un autre regard sur l’emploi, le tourisme et la vie quotidienne de la cité et alimenter ainsi votre réflexion. L’année qui s’achève  a vu se réaliser la rénovation de l’allée des Soupirs et la mise en sécurité aux abords des écoles. Qu’il nous soit permis ici d’approuver le travail réalisé. Par ailleurs, les fêtes se sont déroulées normalement et la fête de la Blonde a vu la mise en place d’une approche plus écologique de recyclage des gobelets. Malheureusement, cette initiative n’a pas trouvé de suite lors des fêtes patronales de Sauveterre. Quant au tourisme, avec moins 18%, les chiffres n’ont pas été bons pour Sauveterre en 2009  alors que Navarrenx était en progression de +9%. Ce n’est peut-être pas le fruit du hasard. Qu’en sera-t-il en 2010 ? Aurons-nous su profiter de la dynamique « Tour de France » ?

Du côté de l’emploi, aussi, les nouvelles ne sont pas rassurantes et la politique menée localement ne semble ni cohérente ni convaincante : la ZAC prévue au rond point d’Oraas et de Salies, qui fut au cœur des promesses électorales, et qui devait voir le jour à l’été 2008, est aujourd’hui oubliée et remplacée par un nouveau projet. A ce projet s’en ajouterait un autre envisagé au carrefour des Glaces. Seuls les cabinets de conseils, extérieurs à Sauveterre, ont trouvé du travail à ce jour.

Notre dynamique de l’emploi liée au tourisme mériterait

d’être comparée à celle de Saint-Palais (1991 habitants) ou de Navarrenx (1279 habitants),

villes de dimensions comparables.

La comparaison suggère qu’il n’y a pas de fatalité en la matière à condition de jouer avec nos atouts.

Du côté de la ZAC du Vieux Lavoir, les choses évoluent quant aux surfaces prévues ce qui n’est pas surprenant. Tout cela nous pousse à nous interroger sur ce que nous Sauveterriens voulons pour le futur de notre cité. Voulons nous une ville éclatée, une ville qui perd ses commerces dans le centre et essaye d’en créer d’autres à la périphérie ?

Voulons-nous un cœur de ville médiéval qui se meurt et que l’on remplacerait progressivement par

une ville  éclatée et impersonnelle, à l’image des périphéries de certaines villes de France ?

Quel projet et quelle feuille de route

pour Sauveterre ? A cette question nous avons bien l’intention d’avancer des propositions et de provoquer le débat. L’avenir des jeunes générations en dépend. Ne les décevons pas.

Alain Bourrez, Président de l’association « Sauveterre Agir Ensemble »