Projet sur la ZAC du « vieux lavoir »

Rappel historique :

La ZAC du « Vieux Lavoir » est une nouvelle étape d’un projet qui remonte au moins à 2002 et qui s’appelait alors « petite ville ». Il s’agissait alors de rendre un peu de vie à l’ancien quartier des abattoirs et l’usine de conserves. Monsieur Pfeiffer présentait un premier rapport le 12 avril 2002, et, le 4 septembre 2002, le conseil municipal validait les orientations suivantes :

- souhait d’un habitat mixte (jeunes et personnes âgées) de 25 à 30 logements maximum ; habitat isolé du trafic et des activités, avec parking à proximité.

- pas de mail ; pas de grands espaces verts (sauf des arbres dans le parking).

- création d’une rue, pas trop large pour éviter une circulation trop rapide.

- réservation d’un espace pour quelques équipements publics.

Dans sa séance du 22 octobre 2008 le Conseil municipal décidait d'engager la concertation préalable avec le public, conformément aux obligations du Code de l'Urbanisme (article L 300-2).

La concertation a été engagée de la façon suivante : du lundi 3 Novembre 2008 au jeudi 15 janvier 2009 : information du public par voie de presse (journaux locaux) et affichage en Mairie, ouverture en Mairie d'un registre destiné à recueillir les avis du public, mise à disposition en Mairie d'un dossier de présentation du projet et, enfin, une réunion publique tenue le 29 novembre 2008.

La SEPA fut chargée d’élaborer le dossier de création de la ZAC. Ce dossier a été terminé en novembre 2009 et entériné lors du conseil du 18 novembre 2009. Le choix du nom de ZAC du Vieux Lavoir était alors choisi par le conseil.

 Le projet actuel, consultable en mairie, est un dossier général qui peut encore évoluer dans de grandes largeurs si la municipalité le souhaite.

Les grandes lignes en sont les suivantes :

- 19 maisons individuelles, qualifiées d’habitat mixte, avec jardins privatifs

- la poste et la perception avec leurs parkings privés,

- une maison de santé et ses parkings privés,

- un espace vert qualifié de « grand jardin public »,

- une petite aire de jeux pour enfants,

- un espace de « commerces et autres activités »,

- une rue nouvelle joignant la rue du Temple et celle du Pasteur Rennes

- des parkings et des zones arborées,

Le tout est prévu sur une surface d’un hectare.

 Notre point de vue :

On prévoit beaucoup de choses sur un espace assez réduit d’un hectare. I

l faut se concentrer sur quelques objectifs avec l’idée d’un vrai « cœur de ville », comme nous l’avions proposé lors des municipales, c’est-à-dire un espace où l’on se rencontre naturellement autour des enfants (crèche et aire de jeux digne de ce nom), autour de la musique avec un kiosque à musique capable d’accueillir de petites représentations et un grand espace vert à caractère convivial.

Ceci peut être cohérent avec des services tels qu’ils sont présentés, à condition d’en profiter pour opérer un regroupement de services significatif : services médicaux, sociaux (permanences URSSAF, …) et culturels (pourquoi pas une médiathèque), le tout sous la forme d’une Maison des services publics.

Pour cela, il faut libérer de la place et réduire au minimum l’aspect logement, tentant pour les promoteurs, mais qui peut très bien trouver sa place ailleurs.

L’espace du « Vieux lavoir » doit par ailleurs être un lieu de calme dédié aux piétons, les voitures restant à la périphérie.

En conclusion, dans son état actuel, le projet donne l’impression d’être d’abord un projet immobilier de plus où l’espace de rencontre et de convivialité sera forcément très réduit, donc inefficace.

Par ailleurs, la taille minuscule des 19 jardins des « maisons de ville » poussera leurs habitants à s’emparer du peu d’espace public avoisinant.

Ce sera donc quelques maisons de plus dans la ville mais certainement pas un cœur de ville ouvert à la rencontre et à la détente.

La place laissée à l’enfance et aux familles sera également minime.

Ce serait encore une occasion ratée pour Sauveterre, … et pour longtemps, mais, il est encore temps d’évoluer.

L’objectif assigné pour la réalisation est de quatre ans, c’est-à-dire pour 2014. Les douze ans de réflexion, entre 2002 et 2014, méritent quand même mieux que 19 maisons de plus et un cabinet médical dans la ville.                              Sauveterre Agir Ensemble